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Les Jeunes et L'Extrémisme Violent Dans Les Médias Sociaux Inventaire Des Recherches
Seraphin S A Alava
2018
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LES JEUNES ET L'EXTRÉMISME VIOLENT - RAPPORT UNESCO
Ghayda Hassan, Seraphin S A Alava
Il est souvent admis que l’avènement d’Internet et des médias sociaux a offert un terrain propice au développement rapide d’idées et de comportements violents en ligne, voire à la progression du phénomène dit « d’incitation à la radicalisation menant à l’extrémisme violent » (aussi appelé « radicalisation violente »). Cette présomption d’un lien direct entre Internet et radicalisation violente, notamment auprès des plus jeunes, a même justifié ces dernières années l’imposition d’importantes entraves à la liberté d’expression en ligne. Cela va du blocage systématique de sites Internet, d’une censure excessive (s’appliquant aussi bien aux journalistes qu’aux blogueurs) ou d’intrusions dans la vie privée, à la répression ou l’instrumentalisation des médias, portant atteinte à leur indépendance et à leur crédibilité. Parallèlement à cette attention accrue portée à « l’incitation à l’extrémisme et à la violence en ligne », les recherches scientifiques menées sur le sujet soulignent toujours la prévalence d’autres facteurs hors ligne, comme l’exclusion sociale, politique et économique, les échanges directs entre personnes, la pression des pairs et la désinformation. Moins pris en compte dans le cadre des tentatives récentes de prévention, ces facteurs constitueraient pourtant des forces plus puissantes de radicalisation violente. Dans ce contexte, alors que les réponses apportées à l’extrémisme violent se basent souvent sur de simples présomptions et risquent de limiter la liberté d’expression en ligne, il est temps pour nous de rappeler que les normes internationales en matière de droits de l’homme doivent servir de critère principal pour toute mesure visant à prévenir la radicalisation violente en ligne.
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Comment qualifier les relations entre les médias sociaux et les processus de radicalisation menant à la violence ?
Divina Frau-Meigs
Quaderni, 2018
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YOUTH AND VIOLENT EXTREMISM ON SOCIAL MEDIA
HASNA HUSSEIN
UNESCO, 2017
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Youth and Violent Extremism*
Divina Frau-Meigs
2017
Violent extremism on the African continent claimed the lives of over 30,000 people between 2011 and 2016, injuring countless others and displacing millions of people (Slachmuijlder, 2017). While violent extremism is not necessarily confined to any age, gender, group or community, its public face has often been youthful as demonstrated by recruits into Boko Haram and AlShabaab. In regions where there are large youth cohorts, jihadism tends to be associated with men under the age of 25 (UNDP, 2016). Young people are particularly vulnerable to the messages and narratives of violent extremism and terrorist organizations. In the Kenyan coast, for example, some violent extremist groups such as Al-Shabaab recruit unemployed youth and with offers of high financial benefits (Scofield’s Associates, 2017). Yet, it is often forgotten that only a small fraction of youth actively participate in violent extremist behaviour and that the vast majority are not involved in terrorist acts. While the po...
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Genre et cyber-radicalisation au Sénégal et au Mali
Selly Ba, amy ndiaye
Africa Development
Aborder la problématique du genre dans la cyber-radicalisation terroriste revient à s’interroger principalement sur le processus de recrutement et de radicalisation des hommes et des femmes sur l’internet. Cet article tente de répondre à ces interrogations dans un contexte où Internet est devenu l’arme de prédilection de plusieurs groupes terroristes, notamment l’État islamique, pour toucher et sensibiliser de nouvelles recrues. Le Sénégal et le Mali, présentant deux contextes sécuritaires différents, seront ciblés. Le Sénégal et le Mali étant de plus en plus connectés à Internet, leurs populations deviennent accessibles aux messages propices au radicalisme terroriste, qui sont facilement véhiculés par ce canal, prenant pour cibles hommes et femmes. C’est en cela que la croissance exponentielle du taux de pénétration dans ces pays provoque un contexte de vulnérabilité. Les terroristes entrent en contact avec les potentielles cibles à travers les réseaux sociaux en utilisant la manip...
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Confluences aux extrêmes Extrémisme violent au féminin : un mélange des genres?
laila fathi
L'Afrique en Mouvement, 2020
ce 2ème numéro invite à repenser le rôle des femmes dans la lutte contre les dérives alimentées par certains discours de religieux
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Afrique(s) en mouvement Confluences aux extrêmes: " Extrémisme violent au féminin : un mélange des genres?" n°2
Bouzar Dounia, Maryam Kolly, yousra hamdaoui, Raoudha Elguédri, Natacha David, Amina Mesgguid, Sophie Bava, Farid El Asri
Afrique(s) en Mouvement, 2020
L’Université Internationale de Rabat (UIR) continue de développer ses approches plurielles à travers sa revue scientifique “Afrique(s) en Mouvement”, éditée dans le cadre des « Presses de l’UIR » et dont un premier numéro a été lancé courant 2019 au sein du campus de l’UIR. Cet aboutissement traduit l’engagement pris par l’UIR envers la question africaine et de son ambition de se positionner comme acteur incontournable de la formation et de la recherche adaptées aux besoins de notre continent et de faire à travers cette revue écho aux dynamiques et aux changements qui s’y produisent. “Afrique(s) en Mouvement” est donc une revue scientifique qui porte sur les mobilités et la globalisation, éditée par l’UIR avec le soutien de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et de son Laboratoire Mixte International (LMI) Movida et portée par les chaires de l’UIR : « Migrations, Mobilités, Cosmopolitisme » et « Cultures, sociétés et faits religieux ». Elle vise de mettre en exergue les évolutions sociales, culturelles et économiques en Afrique par notamment le prisme des mobilités humaines, des savoirs, des marchandises et des techniques. La revue "Afrique(s) en Mouvement" ambitionne de penser l’Afrique dans le monde et le monde à partir de l’Afrique contribuant ainsi à réduire le fossé de la connaissance entre l’Afrique et le reste du monde. A vocation pluridisciplinaire, elle offre aux sociologues, politistes, anthropologues, économistes, technologues, scientifiques et aux spécialistes de tout bord une plateforme d’échange de savoirs et de connaissances pour débattre des questions africaines et partager leurs analyses des mouvements et changements qui se produisent sur le continent africain et, notamment, leurs lectures prospectives sur les devenirs et revendications des générations futures. Ce deuxième numéro « Confluences aux extrêmes », s’engage à décrypter les multiples formes d’extrémismes violents qui ébranlent certains pays africains et la manière dont chacun de ces pays se mobilise, en fonction de ses moyens et spécificités, pour y faire face. Plus spécifiquement, ce numéro de la revue « Afrique(s) en mouvement » apporte à la communauté scientifique et aux pouvoirs publics intéressés des éclairages inédits sur la question de l’extrémisme violent, notamment, à travers le prisme du genre. Le regard croisé et l’approche particulière des contributeurs à ce numéro mettent en relief la place des femmes dans les faits religieux et invitent les décideurs et les acteurs de la société civile à repenser le rôle des femmes dans la prévention.
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Étude internationale sur les dispositifs de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents dans l’espace francophone : Cas du Maroc
Farid El Asri
Social Science Forum, 2021
Le présent rapport contribue à dresser un état des lieux de la stratégie nationale marocaine pour la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent. Il consiste également à mettre en avant des pistes d’actions et de réflexions sur les dispositifs de prévention et leur système de mise en œuvre. Ce travail prend appui sur les initiatives institutionnelles et met en perspectives les principaux outils, programmes et démarches d’intervention sur les champs de la prévention de l’extrémisme violent. Ce rapport porte en particulier sur l’étude des programmes institutionnels mis en œuvre depuis 2004. L’analyse présente les différents outils et programmes déployés par le Royaume du Maroc dans le cadre de sa stratégie de prévention et les démarches d’intervention institutionnelles en la matière. Nous partons du postulat que les notions de « prévention à la violence », de « sortie de la violence », voire de non-violence, n’ont pas pu bénéficier des mêmes privilèges scientifiques que l’éclairage portant sur les logiques de basculement dans la violence et sur l’extrémisme. En effet, malgré une littérature de plus en plus riche, incluant des productions ou des témoignages endogènes importants, les conclusions rendues restent attachées à des contextes particuliers. Elles ne permettent pas d’identifier de manière empirique les liens de causalité entre les moyens déployés et les résultats obtenus.
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Sécurité : le terrorisme à l'ère numérique
Fabrice LOLLIA
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - SHS, 2021
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